Devoir Citoyen

espace libre pour citoyens sénégalais et d'ailleurs

NEGRES ARYENS

L’esclave est un travailleur non libre et généralement non rémunéré qui est juridiquement la propriété d’une autre personne et donc négociable, au même titre qu’un objet.


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POURQUOI VOTER NON ET FAIRE VOTER NON AU REFERENDUM DU 20 MARS 2016 (Par Alla KANE)

Voici la troisième chronique journalière promise. Elle va porter sur les candidatures indépendantes dans la perspective des deux projets


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SORXOLLE

Les dramatiques événements du 11 Septembre 2001 avaient servi de prétexte pour déclencher la guerre contre l’Iraq. D’abord déclarée « croisée » (contre l’islam ?) par l’intégriste Bush, puis politiquement rebaptisée lutte contre le dictateur Saddam Hussein alors accusé de détention illégale d’armes de destruction massive, l’esprit de croisée est resté même si la lettre a été peaufinée. Le sentiment exprimé ou réprimé des musulmans de la planète est que depuis lors,


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Le boulet de la fougue. (PAR SERIGNE FALLOU DIENG)

La contreperformance, de la marche de la coalition, s’explique par le fait que celle-ci est victime d'un "Effet ciseaux".


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MES VŒUX DE L’AN 2015 (Mandiaye GAYE)

A l’aube de l’an 2015, je souhaite à chacun de vous, une bonne et heureuse année 2015, faite de santé de fer et de bonheur familial. Je formule le même souhait à l’endroit de tout le peuple sénégalais.


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Yémen : les « jámbaar » vont-ils l’échapper belle ? (Par Bathie Ngoye Thiam)

Le journal « Le Témoin » avait annoncé qu’entre 1500 et 2000 soldats sénégalais étaient prêts à être envoyés au Yémen. Dans son entretien avec trois groupes de presse qu’il qualifie d’ « échantillon très représentatif de la presse nationale »

, le président de la République, spécialiste du « tuur lëndëm », dans sa réponse en wolof, donc s’adressant à une population très largement musulmane, commence par insister sur le fait que « l’Arabie saoudite, c’est le pays de naissance du Prophète et là où il repose, c’est là où se trouvent la Mecque et Médine. » Et il précise que « si la sécurité de ce pays est menacée, le Sénégal ne reculera pas. »

            D’emblée, il donne des raisons d’y envoyer des soldats sénégalais. Ensuite, il jette le flou avec son « Si les lieux saints sont menacés, nous verrons ce qu’il y a lieu de faire ». Ces paroles poussent certains à se poser les questions suivantes : « N’est-ce pas le candidat Macky Sall qui disait que le Sénégal est un pays laïc et démocratique ? Est-il devenu le président de tous les Sénégalais ou juste celui des musulmans ? Enverrait-il des troupes pour défendre le Vatican ou les bois sacrés de Casamance ? » Le plus choquant est que les lieux saints de l’islam ne sont absolument pas menacés. Et si c’est juste pour sécuriser ses frontières, l’Arabie saoudite a-t-elle besoin de l’aide militaire du Sénégal ? De plus, l’Arabie saoudite n’a pas été attaquée, c’est elle qui a attaqué un pays souverain.

            Ce n’est pas la peine de réciter « Alam tara kayfa » car personne ne cherche à détruire la Kaaba et ce n’est pas la bataille de Badr. Ce ne sont pas des musulmans contre des ennemis de l’islam, mais des musulmans contre d’autres musulmans. Les Yéménites sont musulmans. D’ailleurs, leur devise est « Allah, la patrie, la révolution » donc ce ne sont pas eux qui risquent de menacer la sécurité des lieux saints de l’islam. On soupçonne l’Iran d’être derrière. Là aussi, qu’on soit pour ou contre l’Iran, on sait qu’à chaque fois qu’il s’agit de défendre l’islam, il est au premier rang. Parlant des lieux saints de l’islam, le troisième n’est-il pas à Jérusalem-Est ? On sait ce qui s’y passe, mais il n’y a jamais eu une coalition arabe ou musulmane pour le protéger.

            Le Yémen est un pays pauvre où malheureusement les conflits tribaux, les rebellions, les guerres civiles et les renversements de pouvoir sont récurrents depuis des décennies. Et ce n’est pas la première fois que l’Arabie saoudite y intervient militairement pour soutenir un camp contre un autre. Cette fois-ci, celui qui dirigeait le Yémen était un allié des États-Unis. Renversé par une rébellion, il est parti se réfugier en Arabie saoudite. L’intervention saoudienne a pour but de remettre au pouvoir ce président renversé par une frange de son peuple. Le Sénégal n’a rien à y voir, d’autant plus que pour mener cette opération, l’Arabie saoudite a formé une « coalition arabe ». Seuls des pays arabes soutenus par les États-Unis et la France s’étaient réunis pour la mettre sur pied et bombarder le Yémen qui est aussi un pays arabe. Rappelons que le Yémen ayant été solidaire de l’Irak pendant la « guerre du Golf » en 1990, le pouvoir saoudien, fidèle allié des États-Unis, avait expulsé de son territoire le million de travailleurs yéménites qui y gagnait leur vie.

            Politiquement, il y a un camp soutenu par neuf pays arabes « amis » des États-Unis et de la France plus le Pakistan, et un camp qui serait soutenu par l’Iran. Quel rôle le Sénégal peut-il jouer dans tout ça ? Quand des éléphants se battent, qu’est-ce qui pousse une fourmi à s’en mêler ? « Waane rekk ! » On vous dira qu’il y aurait aussi le Tchad. « Du man rekk, bokku ma ca’a ko gën ». Le Sénégal n’a rien à y voir. Religieusement, il y a d’un côté des sunnites et de l’autre des chiites. Là aussi, le Sénégal n’a rien à y voir. Si Macky tient à se faire remarquer dans cette guerre fratricide qui n’est pas la sienne, qu’il invite les belligérants autour d’une table, s’il en a le charisme.

            Le 21 avril, l’Arabie saoudite a annoncé la fin de l’opération « Tempête décisive ». C’est toujours l’agresseur qui donne un nom à la tuerie qu’il déclenche. La « coalition arabe » déclare avoir atteint ses objectifs militaires et éliminé les menaces qui pesaient sur l'Arabie saoudite et ses voisins. On se dit alors : « Ouf ! Les jámbaar l’ont échappé belle ! » Oui, le « pays ami » n’étant plus « menacé », quel argument le président Macky Sall peut-il sortir pour envoyer quand même des Sénégalais se faire tuer dans des opérations terrestres au Yémen ? Signalons que jusqu’à présent, la « force anti-Téhéran » ne fait que des raids aériens, aucune troupe au sol, limitant ainsi le nombre de victimes dans ses rangs mais en en faisant beaucoup parmi les populations civiles yéménites… N’y a-t-il pas des endroits au Sénégal et ailleurs en Afrique où les « jámbaar » seraient plus utiles ?

Bathie Ngoye Thiam.

Le journal « Le Témoin » avait annoncé qu’entre 1500 et 2000 soldats sénégalais étaient prêts à être envoyés au Yémen. Dans son entretien avec trois groupes de presse qu’il qualifie d’ « échantillon très représentatif de la presse nationale »

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"Nous les êtres humains nous sommes coupables de nombreuses catastrophes dans ce monde, mais nous les êtres humains nous contunions à être l'espoir, et nous allons sauver ce monde avec Dieu à la proue ! "

 

"Nous voulons que le petrole Venezuelien soit utilisé pour la paix et l'amour, pour sortir plein de personnes de la misère "

Allo Président N 253

Chanmp Oicina Commune de Simon Rodriguez et Tigre, Etat d'Anzoategui, le 23 Avril 2006.

Hugo Chavez

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